You've got a friend [Jérémy]

You just call out my name
And you know wherever I am
I'll come running to see you again
Winter, spring, summer or fall
All you have to do is call
And I'll be there, yeah, yeah, yeah.
You've got a friend

NorthSide, Cathleen’s Home 9h00 AM

Bip Bip Bip Bip Bip Bip.
Dans un des immenses appartements de la ville d’OceanSide, La sonnerie stridente d’un téléphone portable, rappela au monde réelle sa détentrice. Une jeune blonde, à peine la vingtaine, à demi éveillée s’extirpa avec énergie de ses draps, mais aussi avec difficulté.

"Merde mais où est-il ?"

Cathleen sillonna son luxueux appartement de long en large à la recherche de l’objet, Elle fouilla partout dans cette immense chambre, soulevant coussin, magazine et pile de vêtements jusqu’à en devenir folle, elle finit cependant par le trouver poser en évidence sur son bureau accompagné de ses clés de voiture. Un SMS, un maudit petit SMS pour tant de remue ménage de bon matin.

"Cath’, c Jerem’, j’pourrais pas être là auj’, j’me sens pas très bien. Seen you soon. Bsx"

Ces quelques mots lui firent oublier toute sa frustration, et elle se surprit même à sourire. Rien de tel pour commencer une journée, même si celui-ci vous annonce que vous allez devoir tout gérer toute seule en ce jour chargé en événement, mais bon quand on aime on ne compte pas. Mais attendez une minute ? Quel était donc ce bruit qui provenait de la salle de bain. Cathleen fut tirée de sa rêverie par le bruit d’eau qui coule qui provenait de sa douche, son enthousiasme disparut rapidement lorsqu’elle se rappela ce qu’il s’était passé la veille. Elle se frappa le front du plat de la main.

"Quel idiote je suis ! Pas étonnant qu’il veuille pas de moi si je couche avec tout ce qui bouge !"

Reprenant tous ses esprits, et se promettant d’avisé en le congédiant gentiment Cathleen consulta l’heure que lui indiquait son téléphone.

"9h15… 9H15 ! ! ! "

C’est alors en quatrième vitesse, qu’elle décida d’une tenue dans son armoire, un jean et un petit top pas de quoi fouetté un chat, mais de toute façon les projecteurs seraient centrés sur les All Stars et non sur elle, ce n’était pas elle qui avait une interview aujourd’hui mais bien eux. C’est à ce moment que le mystérieux inconnu décida de pointer le bout de son nez, une serviette autour de la taille, une autre dans la main à s’ébouriffer les cheveux.

- Salut Bébé ! Bien dormi ? dit-il d’un ton mielleux tout en se rapprochant pour l’embrasser. Mais elle le stoppa net en posant son index sur ses lèvres.

- Ecoutes, je ne vais pas y aller par quatre chemin et tant pis si je passe pour la salope de service, mais je ne suis pas en avance, c’est pourquoi je ne donnerais pas dans la dentelle. De un, je ne suis pas ton Bebe, ni quoique soit d’autre, de deux désolé mais toi et moi c’est fini, même si ça n’a jamais commencé d’ailleurs, les relations sérieuses très peu pour moi. Et de trois, en fait j’ai pas de trois. Donc tu vas gentiment récupérer tes affaires, t’habiller et sortir de chez moi, ce serait adorable. Bref sur ce je ne suis pas en avance et j’ai une douche à prendre.

Sur ce, elle le planta là, repris sa respiration, et se dirigea vers la salle de bain pleine d’entrain, ses fringues sous son bras. Lui était totalement stupéfait comment pouvait-elle le planter ainsi et se jouer de lui. Ce sont les hommes qui se servent des femmes, pas l’inverse.

- Je ne te montre pas la sortie, tu sais où elle se trouve. Et n’oublie pas de claquer la porte, merci, continua-t-elle depuis la salle de bain tout en se glissant sous l’eau bouillante.

Joe’s Coffee 6h00 PM

Cathleen était assis dans un des box du Joe’s Coffee fêtant allègrement la réussite de cette nouvelle interview avec les membres du groupe All Stars, groupe qu’elle manageait depuis maintenant 3 ans. Il comptait énormément pour elle, elle s’y était attachée et les considérait plus qu’un simple business. Elle commanda une nouvelle tournée générale de chocolat chaud, ce qui les fit beaucoup rire, et ils les burent en échangeant quelques blagues. Cependant bien qu’elle semblait d’humeur, elle ne pouvait s’empêcher d’être distraite, depuis une bonne demi-heure elle faisait tourner son portable dans ses mains, espérant que Jérémy veuille bien l’appeler pour savoir comment s’était passé les différentes activités de la journée. Activité qui lui avait semblé bien fade sans lui. Eux qui avaient l’habitude de déconner ensemble pendant que le groupe donnait une interview tout en gardant un œil sur eux. Et puis, plus elle relisait son SMS, plus il lui semblait étrange, elle avait appris à le connaître, et un pressentiment l’a poussé à penser qu’il avait peut-être besoin d’elle, d’un remonte moral, au fil des ans elle avait appris à le connaître. Alors que la petite tablée riait, elle se leva plus brutalement qu’elle ne le voulait et plusieurs paires d’yeux se braquèrent sur elle.

- Tu vas où Cath ?

- Désolé j’ai un truc à faire, on se voit demain ? Passez une bonne soirée ! Elle leur adressa un dernier signe de la main et se dirigea vers la porte afin de la franchir.

NorthSide, Jérémy’s Home 6h35 PM

Cathleen gara sa voiture devant la résidence de Jérémy, de la lumière lui indiquait clairement que la maison était habitée et ce ne pouvait être que lui, elle venait d’abandonner Harlow au Joe’s Coffee. Elle resserra son manteau un peu plus autour de son cou, il faisait particulièrement froid ce soir-là bien plus que d’habitude et que le permettait la saison. Arrivée sur le pas de la porte, elle ne put s’empêcher de remettre ses cheveux en place et de vérifier, si elle était décente. Ce type lui faisait vraiment tourné la tête, elle n’aurait jamais pris autant de précaution pour un autre.

"Cathleen que fais-tu, oublies-le…"

Elle finit par sonner et attendit tranquillement sur le pas de la porte que quelqu’un vienne lui ouvrir.

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"Hey, ain't it good to know that you've got a friend?
When people can be so cold.
They'll hurt you and desert you.
Well they'll take your soul if you let them. "

-Heey ! Je t'attendais pas. Je m'étais assoupi sur le canapé. Désolé d'avoir mis autant de temps à venir et merci pour cette visite.

If the sky above you
Should turn dark and full of clouds
And that old north wind should begin to blow
Keep your head together
And call my name out loud, yeah
Soon I'll be knocking upon your door

"48 moutons, 49 moutons, 50 moutons… Le droit de sonner à nouveau ? "

Cela faisait 3 bonnes minutes que Cathleen tournait en rond sur le pas de la porte de Jérémy, elle réfléchissait aux différentes options qui s’offraient à elle. Rebrousser chemin, sonner à nouveau, peut-être qu’il allait très bien alors pourquoi le coller ainsi, il fallait qu’elle le laisse respirer, mais après tout elle était officiellement une amie, c’est normal de s’inquiéter pour un ami non, et accessoirement quand on éprouve de réellement sentiments pour lui, mais ça s’était à exclure des raisons. Quoiqu’il en soit, elle décida de tenter à nouveau, et appuya une nouvelle fois sur la sonnette, une étrange impression d’être revenue à ses années lycée l’envahit. Il avait l’impression d’agir comme toute ses collégiennes stupides, qui ne savent jamais quoi dirent, jamais quoi faire, pour attirer le regard de celui pour qui leur cœur bat. C’était impressionnant l’effet qu’il lui faisait depuis 2 ans, elle avait toujours de se tromper dans son attitude à adopter fa ce à telle ou telle situation, ou dire un mot de trop ou un mot de moins. C’était grâce à ce comportement de lycéenne qu’elle avait réalisé, ce qu’elle éprouvait vraiment pour lui. Mais rien ne devait laisser transparaître, elle n’était qu’une amie très proche aux yeux de tous et à ses yeux, elle ne voulait perdre cela pour rien au monde. Et heureusement il ne semblait n’avoir rien remarquer, soit parce qu’elle était une excellente actrice, soit parce qu’il pensait trop à son ex-femme, bien que le divorce soit maintenant prononcé depuis 3 ans.

"Allez, Cath’ ressaisis-toi, tu n’es plus une gamine."

La porte finit par s’ouvrir et dévoila un Jérémy surpris mais apparemment content de la trouver là.

- Hey, je passais dans le coin et… enfin non je passais pas par là mais…commença-t-elle en se perdant dans ces explications tout en franchissant le pas de sa porte, les yeux rivés contre le sol.

Puis elle finit par relever les yeux vers lui. Il était tout pâle et ne semblait vraiment pas dans son assiette. Son visage était trempé de sueur et son sourire sonné faux, elle avait l’habitude de ce genre de sourire, elle les avait pratiqués durant son adolescence. Elle attrapa une mèche de cheveux qui collait à son front et la dégagea.

- Tu es sûr que ca va ? On dirait que tu as vu un fantôme demanda-t-elle inquiète, j’ai bien fait de venir on dirait.

C’était bien plus qu’un simple rhume qui le mettait dans cet état et Cathleen voulait savoir ce qu’il en était. Une fois de plus elle était disposée à l’aider et à veiller sur lui comme elle l’avait toujours fait et comment il le faisait lui quand c’était à elle d’avoir un coup de blues. Au fond d’elle, elle aimait prendre soin de lui, au moins elle était proche de lui qu’Ashlee l’était en ce moment.

- Viens, je vais te préparer un petit remontant, dit-elle en le prenant par la main après qu’ils eurent fermé la porte et elle l’emmena jusqu’au canapé ou elle lui indiqua de s’asseoir, je vais m’occuper de toi.

Comme elle l’avait déjà fait plusieurs fois elle se dirigea vers la cuisine une pièce adjacente au salon qui communiquait l’une avec l’autre. Elle s’affaira ainsi a préparer deux chocolats chauds avec des guimauves. Pendant que le lait chauffait elle s’empara d’une serviette qu’elle trempa sous l’eau froide et lui apporta afin qu’il puisse s’éponger un peu le visage et semblait en meilleur état.

- Tiens, prends ça, si Harlow te voyait dans cet état ! osa-t-elle dans un sourire.

Elle retourna alors en cuisine, et attrapa deux tasses et continua sa préparation.

- Et si tu me racontais, ce qu’il se passe, et pas de crac c’est pas un simple mal de gorge qui peut te mettre dans cet état.

"When youre down and troubled
And you need a helping hand
And nothing, whoa nothing is going right.
Close your eyes and think of me
And soon I will be there
To brighten up even your darkest nights."

-T'inquiète pour les explications, je suis content que tu sois là.

-T'inquiète pas, c'est juste que c'est pas trop la forme. J'ai du prendre froid ou ne pas digérer un plat. C'est peut être le chinois d'hier !

Allez Jeremy, tu le peux. T'es plus fort que tout ça.

-Merci beaucoup.

-J'ai pas quitté mon chez moi pour me retrouver avec deux mamans supplémentaires !

-Rien, rien t'inquiète pas. J'ai juste eu un gros coup de barre et puis il y a quelques jours j'ai reçu un courrier douteux mais dont je n'ai pas vraiment envie d'en parler.

Everytime you fall,
I'm here.

Cathleen adorait jouer le rôle de l’amie parfaite, enfin ce n’était pas un rôle au sens de théâtrale, elle ne jouait pas un jeu, mais appréciait tout simplement de venir en aide à ses amis. Elle avait enfin l’impression de servir, d’avoir une valeur, un but et que son existence n’était pas vaine. Voir que l’autre est à nouveau heureux et de meilleure humeur grâce à vous est toujours très flatteur et valorisant. Cathleen aimait ce sentiment, cette impression de compter. Et puis surtout lorsqu’on aime réellement ces personnes on est prêt à tout pour elle.

Cependant avec Jérémy subsistait une différence, elle était prête à tout, à tout écouter, tout accepter, juste pour passer un peu de temps avec lui, elle savait pertinemment qu’il n’avait pas besoin d’avoir des problèmes pour qu’il se parle où se voient mais elle aimait ressentir ce sentiment de confiance qu’il avait en elle. Cathleen était également consciente que rien n’était possible entre eux, et elle s’en accommodait parfaitement, jamais elle ne tenterait quelque chose pour que cela change. Quoiqu’il en soit elle fut soulagée de voir qu’elle ne dérangeait pas et qu’au contraire sa visite faisait même plaisir. Une fois de plus elle avait vu juste, et elle sentit ce poids qui l’opprimait, disparaître et le gratifia d’un sourire sincère.

Cependant, elle ne put s’empêcher de remarquer qu’il allait vraiment mal, et bien qu’elle sache pertinemment qu’il n’aimait pas se faire materner comme un enfant, elle ne pouvait s’empêcher de prendre soin de lui, comme il se doit et croire ses excuses à deux balles, n’arrangerait pas les choses.

- Et moi je suis Jennifer Lopez ! Mr Anderson vous ne savez pas mentir, le taquina-t-elle, les mains situées sur les hanches.

Elle faisait tout pour rendre l’atmosphère détendue et amicale pour qu’il se sente en confiance et en sécurité. Quoi de mieux, qu’un peu d’humour ? C’est aussi pourquoi maintenant elle lui servait un bon chocolat chaud accompagné de guimauves, il lui avait confié qu’il en raffolait l’un des nombreux après-midi qu’ils ont passé à rire comme deux gamins. Cathleen le rejoignit avec sa propre tasse de chocolat, qu’elle déposa sur la table basse, puis s’assit à ses côtés sur le canapé, regardant dans sa direction. Elle l’observa un petit moment en silence, avant de parler d’Harlow, elle savait qu’elle serait terrifiée en le voyant ainsi, et qu’elle aurait réagi de la même façon que la blondinette, c’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’elle s’entendait si bien toute les deux.

- Hé ! Ose me dire que ça te déranges qu’on prenne soin de toi, feignit-elle d’être vexée en lui administrant une petite tape sur l’épaule.

Elle sourit et bu une gorgée de son chocolat brûlant, avant de poser la question fatidique. Mauvais choix, il ne semblait pas vouloir lui en parlait et sa réponse resta évasive, prétextant toujours un mal quelconque, ce qui la chagrina un peu. D’habitude, il finissait toujours par se confier, quel que soit le sujet. Cependant, ces quelques mots attirèrent toute son attention.

- Un courrier douteux, c’est-à-dire ? ne pu-t-elle s’empêcher de le questionner les sourcils froncés avant de se ressaisir. Oh pardon, je suis désolée, bien trop curieuse, oublie ce que je viens de dire ! poursuivit-elle en secouant la tête navrée.

Cathleen but une nouvelle gorgée de son chocolat, afin de se laisser le temps de réfléchir puis reprit :

- Tu sais quoi ? Tu as raison, ne parlons pas, de toute façon les gens parlent beaucoup trop et n’agissent pas assez. Alors agissons, on va faire en sorte que cette soirée te fasses oublier cette mauvaise journée ! On peut sortir acheter des barbes à papa et aller mettre du savon dans les fontaines du centre commercial comme au bon vieux temps ou alors se goinfrer de pop corn devant un bon vieux film stupide à souhait et à l’eau de rose… enfin tout ce que tu veux, lui dit-elle avec un petit sourire.

I'll be there

Depuis que Jeremy et Cathleen se connaissaient, il y avait eu une grande complicité entre les deux jeunes. A cet époque là, ils n'étaient que deux adolescents dont des problèmes beaucoup trop grands pour leur age. Ils avaient du mal à y faire face, de plus, ils avaient tout les deux un côté rebelle qui leur empêcher de se conformer au reste. Jeremy avait eu une année de plus à HG par rapport à Cathleen et lorsque celle-ci était arrivée, il s'était bien reconnu en elle et c'est d'ailleurs pour ça qu'il avait voulu tenter de l'aider. Finalement, ils s'étaient apportés autant d'aide l'un que l'autre et étaient restés constamment amis. Pour Jerem', Cathleen avait quelque chose qui lui était propre et qu'il adorait. Elle savait se différentier des autres ce qui était pourtant rare de nos jours. Mais en ce qui concerne Jeremy, il n'avait jamais rien vu par rapport aux sentiments de Cathleen, étant bien trop emprisonné dans ceux qu'il avait pour l'ancienne Madame Anderson. A croire qu'on ne pouvait pas oublier son premier grand amour. Pourtant, il aurait pu être heureux après sa rupture s'il avait arrêter de se regarder le nombril car il avait un entourage des plus parfaits. Mais il ne l'avait pas fait et depuis maintenant trop longtemps, il n'avait pas sourit volontairement.

Comme il s'en doutait bien, Cathleen n'en crut rien. Bien évidement, il était un piètre menteur. De plus, Cathleen avait le don pour toujours savoir s'il mentait ou non même si savoir ce qu'il ressentait était devenu bien difficile puisqu'il s'était forgé une forteresse des plus solide. Quitte à sacrifier son bonheur, il ne voulait plus souffrir. C'était la seule chose qui l'importunait pour ses sentiments. Et puis il était persuadé qu'un jour il finirait bien par se guérir de cet amour ou bien à vivre avec.

A la suite de la remarque de Cathleen, il afficha un sourire en coin avant de lever les yeux au ciel dans un air désolé. C'était pas sa faute s'il n'avait pas eu le talent de la comédie. Il avait eu le droit à celui de la musique et c'était bien suffisant. On ne pouvait tout de même pas tout avoir !

Savoir que Cathleen était là le rassurer. Il savait qu'avec elle, il arriverait plus ou moins à oublier cette journée bien trop difficile pour lui. Elle lui permettrait de s'amuser et de retrouver un sourire potable. Ah quel rayon de soleil ! Heureusement qu'elle était là ! Assise sur son fauteuil avec sa tasse toute chaude, Jeremy avait l'impression de revenir dans le passé, lorsque l'innocence existait encore. Aah qu'elle période lointaine et tant regretté !

-J'avoue que tu marques un point. Qui n'aime pas être chouchouter comme ça ? Heureusement que je t'ai toi !

Jeremy lui adressa un immense sourire dentifrice. Il n'avait pas envie que tout ses problèmes soient évoqués. Surtout pas cela. Le passé était bien trop difficile à évoquer car la blessure la plus immense qu'il avait venait de celui-ci et un seul coup pouvait faire tout effondrer, toute cette forteresse, tout ce qu'il avait tenter de reconstruire. Il n'avait donc pas envie de bousculer cet équilibre fragile. C'est pour ça que la fraicheur de Cathleen lui faisait du bien. D'ailleurs, il se demandait souvent comment elle faisait pour garder cette joie de vivre malgré tout ce qu'elle avait vécu. Il avait une grande estime de la blondinette.

Malheureusement et comme il s'en doutait, elle releva les quelques paroles de Jeremy concernant la lettre douteuse. Le jeune homme fit une grimace lorsqu'elle l'évoqua. Il n'avait vraiment pas envie d'en parler. Surtout parce qu'il aviat peur de baisser dans son estime, la décevoir et lui mettre ce poids sur les épaules. Ce qu'ils avaient vécu les 5 amis étaient dur et la culpabilité d'un meurtre n'était pas facile à porter tout les jours.

-Oui il vaut mieux. C'est pas une bonne chose d'en parler !

-Et si on préparait un repas vu que c'est l'heure et qu'on louait un film pour le regarder tout en mangeant ? Ça te dis ? C'est surement la meilleure façon pour nous changer les idées ?!

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